Un nouvel espoir en Europe
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Sur la route de l’exil, la Grèce est souvent la première étape en Europe. Ils s’aventurent par la dangereuse voie maritime vers l’une des nombreuses îles de la mer Égée. En très peu de temps, leurs rêves s’envolent. Ils sont logés dans un conteneur, une tente ou sous une bâche, sans perspective de poursuivre rapidement leur voyage, sans espoir de trouver mieux.
Au début de l’année 2023, plus de 90’000 réfugiés vivaient à Athènes. Les troubles persistants dans de nombreux pays du Proche et du Moyen-Orient, notamment, expliquent que les chiffres ne diminuent pas.
En collaboration avec nos partenaires locaux à Athènes, Thessalonique et dans les îles de la mer Égée, nous soutenons les réfugiés dans différents domaines afin de couvrir leurs besoins fondamentaux et qu’ils puissent reprendre espoir. Nous organisons régulièrement des transports d’aide avec des biens de première nécessité, soutenons financièrement les projets de nos partenaires ou envoyons des bénévoles qui, grâce au temps qu’ils investissent, offrent un soutien pratique à nos partenaires.
Votre soutien fera une différence !
Une vie de paria
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Beaucoup des personnes réfugiées qui ont réussi à arriver en Europe par la Turquie sont tôt ou tard « purgées » vers la capitale grecque Athènes. Nombre d’entre eux sont des requérants d’asile reconnus et se déplacent donc légalement à Athènes, mais sans aucun accès aux soins médicaux, à la nourriture, à de l’eau courante ou à un toit. Selon une décision gouvernementale du printemps 2020, les requérants d’asile reconnus n’ont plus droit à un hébergement officiel ni à l’accès à leur carte bancaire. Ceux qui sont reconnus doivent s’occuper de leur propre entretien et de trouver un abri. La plupart d’entre eux ne parlent pas grec, trouver un emploi est de toute façon difficile avec un taux de chômage de 18%, et presque personne ne loue un appartement à une personne sans salaire.Ces personnes pourraient presque se demander « Est-ce que je préférerais vivre dans une tente à Lesbos ou au coin d’une rue à Athènes ? » : c’est à la fois inimaginable et tragique.
En plus des réfugiés reconnus, il y a aussi des milliers de personnes à Athènes qui n’ont pas encore reçu de décision en matière d’asile. Ils vivent dans de nombreux petits ou grands camps autour de la capitale ou dans d’autres parties du pays. À la fin de l’année 2020, la partie continentale du pays comptait plus de 100’000 migrants. Nos partenaires locaux ne soutiennent pas seulement les personnes qui vivent dans les rues, mais aussi dans divers camps autour d’Athènes.
Nous fournissons à nos deux partenaires locaux, Hellenic Ministries et AMG International, du matériel de secours et prévoyons de les soutenir avec des bénévoles à l’avenir. En raison du coronavirus, ce n’est pas une option pour le moment.
Camp «Mavrovouni», Lesbos
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Depuis l’automne 2020, les réfugiés de l’île de Lesbos vivent dans le camp « Mavrovouni », proche de Mytilène, la ville principale de l’île. Après que le camp « Moria » ait été presque entièrement détruit par un incendie en septembre 2020, le nouveau camp a été construit environ 5 kilomètres plus loin. Ce dernier est encore en fonction aujourd’hui. À l’été 2023, plus de 2500 personnes y sont logées. Pendant la pandémie, beaucoup moins de réfugiés ont entrepris la traversée de la mer, mais depuis quelques mois, leur nombre augmente à nouveau.
Nous soutenons notre partenaire sur place «EuroRelief», en apportant des biens de première nécessité. Beaucoup de réfugiés vivent des mois, voire des années dans le camp et tentent d’y vivre leur quotidien le mieux possible. Des petites choses comme des couches, un shampooing ou un pull peuvent faire une grande différence.
Il est possible de s’impliquer pratiquement comme bénévole dans le camp. C’est une aide bienvenue, mais la durée d’implication minimale est de quatre semaines. Les postulations se font directement via le site internet de EuroRelief : eurorelief.net/serve
Vos dons font une différence ! Quelques exemples :
CHF 50 = un mois de nurriture pour 2 adultes et 2 enfants
CHF 140 = kits d’hygiènice pour deux familles
CHF 525 = un trajet en ferry pour notre camion d’Ancona (IT) à Athènes (GR)
En tant qu’équipe de GAiN, nous n’aidons pas seulement avec des dons matériels mais également pratiquement sur place. Vous pouvez également participer à une de nos missions de courte durée pour contribuer en personne à nos projets.