C’est une cacastrophe !
Nous manquons de couches ! Nos partenaires dans les lieux où nous menons des projets nous demandent régulièrement si nous pouvons leur fournir des couches. Dans la plupart des pays, les couches sont autant utilisées qu’ici, mais nettement moins abordables pour les personnes réfugiées ou vivant dans la pauvreté. Dans ses premières années, un enfant utilise en moyenne 4 couches par jour – combien de couches sont nécessaires et le prix qu’elles coûteront est vite calculé.
Fatima dépose Salim sur une couverture pliée à même le sol, pour changer sa couche. Elle sort d’une petite étagère qu’elle a fabriquée elle-même un sac plastique rempli de couches et de lingettes pour bébé. Fatima est très reconnaissante d’avoir des couches. Elle sourit à son fils et montre une blessure qui ressemble à une morsure sur son visage. J’espère que ce n’est pas la gale.
Je me dis que ces couches et ces lingettes pour bébé sont une bien petite aide. Le fait que presque chaque famille du camp en reçoive, grâce à de nombreux dons, est un petit message d’espoir. Un message qui rappelle que même les plus petits dans ce camp ne sont pas oubliés.
La situation de cette famille afghane en Grèce est similaire à celle de beaucoup d’autres familles – que ce soit en Afghanistan, en Albanie, ou dans d’autres projets du réseau de GAiN. Les parents sont reconnaissants pour chaque couche reçue. Ainsi, ils ne doivent pas investir leurs maigres moyens financiers dans ce « luxe ».
Nous collectons des couches dans les tailles 4 à 7 pour tous nos projets ! La collecte n’est pas limitée dans le temps. Les couches peuvent être transmises dans un de nos points de collecte ou par la poste. Pour des raisons d’hygiène, y compris pendant le transport, nous vous prions de ne nous transmettre que des paquets fermés.
